La mission de Klarsfeld, un coup pour rien

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Il était sûr et certain que la mission confiée à Arno Klarsfeld allait passer à la trappe rien qu'à cause des provocations de Sarkozy sur le sujet. Nous pouvons lire ceci sur le Nouvel Observateur :

La colère du président
Selon l'un de ses proches, Chirac a très mal pris qu'après avoir chargé Debré avant Noël de réfléchir aux moyens de revenir sur l'article 4 de la loi de février 2005 sur le rôle positif de la présence française outre-mer Sarkozy ait aussitôt confié, au nom de l'UMP, la même mission à l'avocat Arno Klarsfeld. C'est parce qu'il voulait non seulement déminer la situation, mais aussi couper l'herbe sous les pieds de Sarkozy, que Chirac avait annoncé dès le début de l'année une réécriture du texte.

http://www.nouvelobs.com/rubriques/p2150/Evenement.html

Sarkozy en prend un peu trop à son aise et ce sont les autres qui trinquent... qu'il se cantonne donc dans son rôle de ministre de l'Intérieur et qu'il cesse de se mêler de tout. C'est tout ce qu'on lui demande.

Colonisation : Pour Arno Klarsfeld, la loi peut dire l'histoire

L'avocat mandaté par l'UMP aurait préféré la réécriture de l'article de loi contesté plutôt que sa suppression.

«L'HISTOIRE n'est pas le pré carré des historiens.» Au lendemain de la décision du président de la République de supprimer l'article contesté de la loi sur la reconnaissance de la France envers les rapatriés, Me Arno Klarsfeld prend le contre-pied de l'argumentation du chef de l'État. Le 21 décembre, alors que Jacques Chirac venait de demander à Jean-Louis Debré de trouver une solution pour mettre fin à la controverse, le président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, avait confié à Me Arno Klarsfeld une mission sur «la loi, l'histoire et le devoir de mémoire».


L'UMP a publié hier ses conclusions. Contrairement au président de l'Assemblée nationale, l'avocat estime qu'«apprécier le passé, c'est aussi le champ du politique». «Les élus procèdent démocratiquement et publiquement avec leurs convictions politiques – ni plus, ni moins présentes que chez les historiens», ajoute-t-il.


En conséquence, plutôt qu'une abrogation de l'article 4 de la loi du 23 février 2005 demandant que «les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord», Me Klarsfeld aurait préféré qu'il soit amendé pour évoquer à la fois «les aspects positifs» et «les méfaits considérables».


De la même manière, il défend les trois autres lois dont 19 historiens ont réclamé l'abrogation dans une pétition rendue publique le 13 décembre : la loi de 1990 réprimant le négationnisme, la loi de 2001 reconnaissant le génocide arménien et la loi de 2001 proclamant que la traite des Noirs et l'esclavage constituent un crime contre l'humanité.


Selon l'avocat, ces quatre textes ont en commun de répondre aux revendications légitimes de «communautés» qui militent «pour que les injustices et les souffrances subies collectivement par leurs ascendants soient solennellement reconnues par l'État (...)».

«Pas une exception française»


La loi du 13 juillet 1990 réprimant le négationnisme – dite «loi Gayssot» – «ne constitue pas une exception française au sein de l'Europe, argumente Me Klarsfeld. Plusieurs pays se sont dotés de dispositions similaires (Belgique, Allemagne, Espagne, Luxembourg, Autriche, Suisse...)». Pour sa part, la loi du 29 janvier 2001 reconnaissant le génocide arménien traduit «l'intérêt constant que la France n'a cessé de porter à l'Arménie». La loi du 21 mai 2001 proclamant que la traite des Noirs et l'esclavage constituent un crime contre l'humanité est nécessaire car «les communautés dont les ancêtres ont souffert sont présentes sur le territoire national», poursuit Me Klars feld.


L'étude remise au président de l'UMP ne répond pas vraiment aux arguments avancés par les 19 universitaires qui ont signé la pétition du 13 décembre. Ceux-ci protestaient en particulier contre «les procédures judiciaires touchant des historiens». Or, la note de Me Klars feld ne dit mot de cette importante question.

Sources : LE FIGARO

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans stop-antifrancisme

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