France-Soir peut-être repris par un truand

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Décidément, la France se délite davantage chaque jour... notre pays est en train de devenir la République bananière du sionisme. Après Libération racheté par Rothschild, c'est au tour de France-Soir de passer entre les mains d'un Russe-Franco-Angolo-Israélien, l'illustre Arcady Gaydamak... et pourquoi ces gens-là sont ils intéressés par notre presse d'après vous ? Si ce n'est pour davantage la museler ? Lorsque l'on sait de surcroît que "l'illustre" est sous mandat d'arrêt international et qu'il refuse d'affronter la justice française, que doit-on penser ? La réponse est simple. Que l'ON se fout de notre gueule, une fois de plus. Ca doit ricaner dans les chaumières sionistes du bon tour joué. Pourvu que ça dure...

Aux dernières nouvelles, il y aurait encore un rebondissement dans l'affaire, Monsieur Prosper Amouyal, ancien propriétaire des parfums Caron, serait aussi sur les rangs... ce dernier serait proche de Daril Boubakeur et proche de Jacques Chirac... ah ah... à notre avis, c'est lui qui va empocher la mise... on voit là certaines connivences... et peut-être aussi que certaines lanternes rouges se seraient mises en alerte dans certains esprits... attention danger... "l'illustre" n'aurait peut-être pas du dire que Goldnadel était son avocat. Car là, ON a automatiquement fait la connexion.

 

Rumeurs de reprise à France Soir

par Mékong



Le quotidien France Soir changerait-il de propriétaire? C'est en tout cas ce qu'affirme le milliardaire israélo-russe Arcadi Gaydamak, qui dit avoir pris le contrôle total du journal qui cherchait un repreneur. La direction du quotidien n'a pourtant pas l'air au courant.

"Le rachat de France Soir s'est fait grâce au groupe de presse russe que je contrôle", a affirmé Arcadi Gaydamak à l'AFP qui a précisé qu'il allait "éponger dans un premier temps 10 millions d'Euros de dettes" accumulées par le journal avant de présenter un plan de relance. "France Soir connaît certes des difficultés, mais c'est un journal populaire au passé prestigieux, auquel il faut apporter quelques changements afin qu'il se développe", a ajouté Arcadi Gaydamak. Il a également affirmé envisager d'autres achats de journaux dans le monde
"pour développer notre pôle médias".

Selon un communiqué envoyé de Paris, la société Moscow News, dont Arcadi Gaydamak est propriétaire, a annoncé lundi "le rachat de 100% des actions de la société Montaigne Press à M. Raymond Lakah", actuel propriétaire. Montaigne Press détient 70% de Presse Allliance, société éditrice de France Soir, le groupe italien Poligrafici Editoriale, ancien propriétaire détenant les 30% restants.

"Tout est lié aux garanties financières"

Interrogés lundi soir par l'AFP, l'actuel propriétaire de France Soir Ramy Lakah et l'administrateur judiciaire Me Gilles Baronnie ont déclaré ne pas être au courant de ce rachat. Il a indiqué mardi à l'AFP, que M. Gaydamak devait "apporter les garanties financières". "S'il
apporte effectivement 20 millions d'euros, qu'il paye le passif de 12 millions d'euros et qu'il apporte ensuite des garanties pour financer le fonds de roulement, pourquoi pas?", poursuit Me Baronnie. "Tout est lié aux garanties financières". Le Tribunal de commerce "appréciera la
situation", a-t-il aussi précisé.

CE et AG cet après-midi

Christian Gourdet, représentant du personnel dans la procédure, interrogé par l'AFP, "se demande si ce n'est pas un coup monté avec Raymond Lakah", actuel propriétaire de France Soir. Un comité d'entreprise et une assemblée générale du personnel de France Soir sont prévus mardi après-midi. Le personnel sera appelé lors de l'AG à voter pour donner son avis sur les différentes offres de reprise sur la table, indique-t-on de source syndicale. Interrogé par l'AFP, le greffe du tribunal de commerce de Lille affirme pour sa part: "tant que cette discussion n'a pas eu lieu, il n'est pas possible que qui que ce soit ait pris le contrôle
de France Soir. Le tribunal doit inévitablement étudier toutes les offres", a-t-il ajouté sans vouloir confirmer si
celle du milliardaire israélo-russe en faisait partie.

Mandat d'arrêt international


Résidant en Israël et en Russie, Arcadi Gaydamak est depuis décembre 2000 sous le coup d'un mandat d'arrêt international des juges parisiens enquêtant sur un trafic d'armes vers l'Angola. Il a récemment racheté le club de football Betar Jérusalem et a loué les services de l'entraîneur français Luis Fernandez. Il a également acquis le club de basket Hapoël Jérusalem. Arcadi Gaydamak connaît par ailleurs des démêlés avec la police israélienne. Il a été interrogé à plusieurs reprises ces derniers mois dans une affaire de blanchiment d'argent dans le cadre d'une enquête sur le principal établissement bancaire d'Israël, la Banque Hapoalim.

France Soir est en liquidation judiciaire. Le quotidien emploie actuellement 118 salariés, dont 74 journalistes.

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AFP PHOTO JEAN AYISSI

 

"France Tsar"

par Renaud Lecadre

Arcady Gaydamak, homme d'affaires recherché par la justice française, se dit le nouveau propriétaire de «France Soir».

Un homme d'affaires réfugié à l'étranger pour reprendre France Soir. Arcady Gaydamak, titulaire de quatre passeports (russe, israélien, angolais et canadien) réfute le terme de «fuyard». Le propriétaire de Moscow News, dont le directeur est venu présenté hier à Lille un plan de reprise de France Soir (lire ci-dessous), fait l'objet d'un mandat d'arrêt international délivré en décembre 2000 par Philippe Courroye. Le juge d'instruction parisien est en charge de l'Angolagate, une affaire de vente d'armes de la Russie à l'Angola transitant par la France, qui aurait permis de rémunérer une étonnante galaxie d'intervenants : Jean-Christophe Mitterrand, Jacques Attali, Paul-Loup Sulitzer, Georges Fenech, Jean-Noël Tassez... Gaydamak n'a jamais été entendu ni mis en examen, il est donc plus que présumé innocent. D'Israël, il donne régulièrement des interviews à la presse hexagonale, proclamant sa ferme intention de répondre un jour aux questions de la justice française. Mais à condition de ne pas être incarcéré. Ce petit jeu peut durer encore longtemps.

Gaydamak, né en URSS, a débarqué en France en 1972, à l'âge de 20 ans. Ouvrier naval, puis traducteur franco-russe, il se distingue très vite par sa propension à collectionner les redressements fiscaux. Cette pratique intensive du sport national est un incontestable signe d'intégration. Après la chute du mur, Gaydamak plonge illico dans le grand bain du business international : phosphate, pétrole, hélicoptères et armements divers... En 1995, en collaboration avec l'homme d'affaires français Pierre Falcone (également réfugié à l'étranger, après être toutefois passé par la case prison), il fournit au régime angolais un stock d'armes soviétiques pour un montant de 500 millions de dollars. Une transaction d'Etat à Etat, selon lui ; un trafic d'armes, selon l'accusation. Sa commission s'élèverait à 100 millions de dollars.

Trafics. Travailler dans ce secteur sensible de l'armement nécessite de ménager ses arrières. Arcady Gaydamak pensait y être parvenu : en 1996, il recevait la médaille du Mérite sur le contingent personnel du président de la République. Jacques Chirac entendait le récompenser pour son rôle dans la libération des deux pilotes français pris en otage par l'armée serbe en Bosnie. «J'avais une étiquette sulfureuse, je sentais que c'était l'occasion idéale de gommer cette image et de rendre service à la France, a-t-il confessé dans un entretien à Libération (6 mars 2001). La France, c'était moi !» Mais Gaydamak aurait dû se méfier : sa médaille lui avait été remise en mains propres par Jean-Charles Marchiani, intermédiaire proche de Charles Pasqua depuis condamné (en première instance, il a fait appel) pour avoir confondu la défense de la France et la garniture de ses comptes en Suisse.

Sombre histoire. Le nom d'Arcady Gaydamak apparaît également à la rubrique immobilière, pour avoir racheté ­ via une société offshore ­ la villa azuréenne du flamboyant promoteur Christian Pellerin, poursuivi pour dépassement de permis de construire. Une sombre histoire de portage sur fond de dissension entre Pellerin et son beau-père. Gaydamak est aussi abonné aux pages sports : avant la reprise du club de foot du Betar de Jérusalem et l'embauche de Luis Fernandez comme entraîneur, ses relations avec Alimzhan Tokhtakhounov, homme d'affaires russe mis en cause dans l'affaire des JO de Salt Lake City (les médailles du patinage artistique auraient été réparties en toute amitié franco-russe), avaient fait jaser. Plus récemment, Arcady Gaydamak a été entendu par la police israélienne dans l'affaire de la banque Hapoalim, soupçonnée de blanchiment. Mauvaise pioche ? Le pauvre homme n'y posséderait qu'un misérable compte à découvert de 1 300 dollars. Entre l'international, la politique, les faits divers et le sport, Arcady Gaydamak couvre tout le spectre de l'actualité. Un bon client pour les journalistes, assurément. Mais un bon patron de presse ?

Sources : LIBERATION

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Arcady Gaydamak, repreneur trouble de "France-Soir"

par Olivier COSTEMALLE


Le milliardaire d'origine russe serait mêlé à un trafic d'armes avec l'Angola.

Pauvre France Soir. Le quotidien de Pierre Lazareff ne méritait pas cette descente aux enfers, de plan de relance en plan social, de repreneur fantôme en actionnaire inconsistant. Dernier coup de théâtre en date : un homme d'affaires d'origine russe, Arcadi Gaydamak, a annoncé lundi soir avoir racheté le quotidien.

Gaydamak n'est pas un inconnu complet dans le monde de la presse : il détient Moscow News, un hebdomadaire russe. L'homme est également connu des milieux du sport : il a racheté le club de football Beitar Jérusalem et l'équipe de basket Hapoel Jérusalem. Mais, surtout, Gaydamak est connu en France pour ses démêlés avec la justice : il est sous le coup d'un mandat d'arrêt international lancé par deux juges parisiens qui le soupçonnent d'être impliqué dans un trafic d'armes avec l'Angola.

Ce repreneur surprise n'a pas suivi la procédure «normale» pour racheter le quotidien, en redressement judiciaire depuis le 31 octobre. Au lieu de présenter un dossier au tribunal de commerce de Lille, chargé de trancher entre les différents candidats à la reprise, il a acquis directement Montaigne Press, la société holding qui détient 70 % de France Soir (les 30 % restants appartiennent toujours à Poligrafici Editoriale, l'ex-propriétaire). Montaigne Press appartenait jusque-là à Raymond Lakah, ce qui en faisait le propriétaire de France Soir. De la tuyauterie financière, donc. Est-ce légal ? Oui, semble-t-il. Mais le dernier mot reviendra quand même au tribunal de commerce. Qui peut accepter le plan de continuation que Gaydamak affirme vouloir présenter, ou choisir un des quatre candidats à la reprise.

Hier, le comité d'entreprise de France Soir a donné la préférence, la mort dans l'âme, au projet de Jean-Raphaël Fernandez, un homme d'affaires marseillais. Il est celui qui propose de reprendre le plus de salariés (65 sur 118). Faute d'informations précises sur sa situation et ses intentions, les élus du CE n'ont même pas évoqué le cas Gaydamak.

Sources : LIBERATION

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans VERITE

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