Quand Anthony Attal rend visite à Le Pen

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Nous posons juste cet article parce qu'il signale que le fameux Anthony Attal de la ligue de Défense Juive qui passe au tribunal le 15 novembre a rendu visite à Le Pen. Ce qui ne n'est pas un scoop d'ailleurs. Vu la façon dont il se conduit avec sa clique allant jusqu'à tabasser les femmes, il nous est permis de penser que Le Pen est un agneau à côté de ces brutes sanguinaires. On a commandé les oranges, Anthony !

Le Pen se présente comme l'homme du vrai "changement"

Par Laurent BARTHELEMY


LE BOURGET (AFP) - Le président du FN Jean-Marie Le Pen s'est présenté dimanche au Bourget comme "l'homme du vrai changement et non de la rupture bidon", brocardant "ses pâles concurrents" que sont à ses yeux "Sarko la girouette et Ségo la gaffeuse".

Devant plusieurs milliers de ses partisans, Jean-Marie Le Pen a clos un rassemblement de trois jours par un discours très offensif contre ses adversaires, qu'il accuse de plagier son propre programme de "redressement national".

Après avoir fendu la foule, en faisant le V de la victoire, il a ironisé sur "ces libéraux-sociaux et autres sociaux-libéraux qui n'ont plus que la Nation et la République à la bouche".

Jean-Marie Le Pen, qui ne doute pas de parvenir au second tour de la présidentielle et vise désormais "le troisième tour", a affirmé que la classe politique désormais "nous donnait raison sur tout", en citant "l'immigration, l'insécurité, l'éducation, l'Europe, la mondialisation".

Mais il a aussi averti que c'était lui "l'homme du vrai changement et non de la rupture bidon", et que les Français n'étaient "pas assez bêtes" pour voter pour des "ministres, anciens ministres et autres serviteurs de ministres de tous ces gouvernements qui se sont succédé pour mener le pays à la ruine".

Et le candidat du FN a présenté l'esquisse d'un programme basé sur les quatre principes de la "liberté, l'égalité, la responsabilité et la fraternité".

Il a notamment proposé de "libérer le travail" en rétablissant la "liberté" sur le temps de travail, et de "tendre à la suppression progressive" de l'impôt sur le revenu.

Il a prôné la "préférence nationale" pour "l'emploi, le logement et les aides sociales et familiales", et proposé de donner à l'Etat - et non aux partenaires sociaux - la responsabilité de la Sécurité sociale.

Il a réclamé "une grande politique familiale", mais sans rentrer dans les détails, et sans se prononcer par exemple sur l'avortement ou les couples homosexuels, des sujets controversés dans une partie de son électorat.

Le discours de Jean-Marie Le Pen était le point d'orgue d'une manifestation de trois jours, destinée à galvaniser les troupes frontistes en ce début de campagne électorale.

"C'est une démonstration de force nécessaire pour que chacun comprenne bien que la victoire est possible", a déclaré devant la foule Martial Bild, responsable de la fédération FN de Paris et présentateur habituel des meetings du front, en affirmant que 22.000 personnes avait franchi les portes de la convention sur les trois jours.

Dans les allées, Martial Bild s'était auparavant félicité que "cette année, ça change bien" et qu'"on casse les concepts", en citant à la visite controversée la veille du fantaisiste Dieudonné, ou celle plus discrète du président de la Ligue de défense juive Anthony Attal, confirmée par un autre responsable du FN, Wallerand de Saint-Just.

De manière plus classique, plusieurs partis d'extrême-droite européens avaient répondu à l'invitation du Front national, dont le Vlaams Belang belge, représenté par son président Frank Vanhecke et son leader à Anvers Filip Dewinter, le FPO autrichien, le British National Party.

L'italien Fiamma Tricolore était également présent, comme les deux partis roumain Grande Roumanie et bulgare Ataka. L'arrivée prochaine au Parlement européen de ces deux formations devrait permettre d'atteindre le quorum pour la constitution d'un groupe d'extrême droite au Parlement européen.

"Nous voulons voir devenir réalité le fameux slogan +patriotes de tous les pays unissez-vous+", a déclaré le numéro 2 du FN, Bruno Gollnisch.

Sources Yahoo fr

Posté par Adriana Evangelizt

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