LE NOUVEL OBS DANS LE COLLIMATEUR DES EXTRËMISTES

Publié le par Samuel Davis ROTH

Là, c'est pareil, il faut voir les "éplucheurs sionistes de média français"  voir aussi ICI épingler Isabelle Monin parce qu'elle aurait dit que Goldnadel a un cheveu sur la langue... la belle affaire... est-ce que c'est pire que de traiter les gens de "déchets", de pouffiasse et autres vulgarités comme ils le font eux, tous réunis, sur le site des Anes Jobards et excrémenteux ? Toujours cette sale manie de s'occuper des affaires des autres avant de s'occuper des leurs ? Comme s'ils étaient nickel-chrome eux, ces fouines nauséeuses ? Quand on vous dit qu'ils passent leur temps à regarder à la loupe tout ce qui se raconte ! Des  vrais concierges ! De pures commères !  Et le pire c'est qu'ils prêtent aux autres ce qu'eux-mêmes sont... lisez plutôt...

"C’est avec nos terroristes intellectuels de la gauche caviar que la France se retrouve dans un misérable climat de pensée unique, nombriliste, amère, ne comprenant pas encore qu’on n’ait pas choisi Paris pour les Jeux Olympiques de 2012"

Comme si le nombrilisme n'était pas leur truc préféré... tout doit tourner autour d'eux et d'Israël... idem pour la pensée unique et, ajoutons-nous, mensongère... dont ils se sont faits les chantres.  Personnellement que Paris n'ait pas été choisi pour les J0, nous nous en foutons complètement. A eux, ça a certainement du leur plaire.Ils ont du sauter au plafond et peut-être même sabler le champagne. On sait tout le bien qu'ils souhaitent à la France.

Ci-dessous l'article du Nouvel Obs qui ne fait que dire des vérités...

Vigie intraitable ou harceleur judiciaire?

Les étranges combats de Me Goldnadel


Gilles-William Goldnadel s’est fait une spécialité: attaquer des gens de gauche pour antisémitisme. Il vient de faire condamner Edgar Morin et «le Monde» pour diffamation raciale.

C’est son heure de gloire. Même des journaux anglo-saxons s’intéressent à lui. Ce n’est pas tous les jours qu’une star de la sociologie et que le quotidien de référence de la presse française se voient condamner pour antisémitisme. Gilles-William Goldnadel est l’artisan de cette première: au nom de deux associations, Avocats sans Frontières et France-Israël, il vient d’épingler Edgar Morin, cosignataire avec le député européen Sami Naïr et l’écrivain Danièle Sallenave d’une tribune intitulée «Israël-Palestine: le cancer», ainsi que le patron du «Monde», qui l’avait publiée, Jean-Marie Colombani. La justice a rendu son verdict en appel le 26 mai: les trois auteurs et le quotidien sont condamnés à 1 euro de dommages et intérêts pour deux passages de l’article «constituant une diffamation raciale» au sens de la loi de 1881 encadrant la liberté de la presse (voir encadré).


Gilles-William Goldnadel n’en est pas à son coup d’essai. Depuis quelques années, cet avocat parisien s’est même forgé une spécialité: attaquer des gens de gauche pour antisémitisme. «Il faut en finir, explique-t-il, avec cette hémiplégie intellectuelle qui ne réserve ses coups qu’à l’extrême-droite mais protège, voire explique, les dérapages des autres: sous prétexte d’antiracisme et de générosité, on a vu des tenants d’une certaine extrême-gauche se sentir tous les droits en termes de violence et d’insolence verbales. En la matière, je suis pour l’équité!»
Pourfendeur des rouges-bruns, tout comme Alain Finkielkraut ou Pierre-AndréTaguieff, qu’il fait souvent citer comme témoins à charge lors de ses procès en antisémitisme, Goldnadel est entré en lutte. Alors il attaque. Cheveu sur la langue mais verbe haut, concentré sur sa cible. Daniel Mermet en a fait l’expérience. Le producteur de l’émission «Là-bas si j’y suis» sur France-Inter est assigné en juin 2002 pour avoir diffusé des propos d’auditeurs critiquant la répression de la seconde Intifada par les troupes israéliennes. Il n’est pas condamné. Peu importe, trois mois plus tard, Goldnadel lui fait un deuxième procès, pour avoir diffusé le témoignage du dernier médecin vivant d’Auschwitz. Perdu encore. Troisième assignation, pour diffamation cette fois. Toujours perdu. Pour le journaliste, ce harcèlement judiciaire relève du «terrorisme intellectuel»: «Une poignée d’ultras pro-israéliens utilisent le chantage à l’antisémitisme. Ils veulent démontrer que les Français sont antisémites et les médias à la botte des Palestiniens. C’est une vraie arme, un rayon paralysant. Il n’y a rien de plus diffamant que cette accusation, très difficile à combattre: en la matière celui qui s’excuse s’accuse. Le but recherché est l’intimidation.»

Goldnadel, lui, ne craint ni la bagarre ni le politiquement incorrect. «C’est le combat le plus passionné du siècle», assure-t-il, et il n’entend pas le déserter. Défenseur d’Israël «depuis toujours», il est «persuadé que l’antisémitisme a muté, qu’il s’appuie désormais sur l’anti-israélisme, et que son expression la plus dangereuse se trouve dans l’islamisme et l’extrême-gauche». Pourtant, la gauche, il la connaît intimement. «Tous mes grands-parents étaient communistes, on ne ratait pas une fête de "l’Huma". Ils considéraient à juste titre que la droite était plus antisémite que la gauche, qui était l’amie des juifs et des immigrés.» Son père a quitté Varsovie à 2 ans. Lui-même fait l’expérience de l’antisémitisme dans une cour d’école normande, battu, insulté. En 1968, il a 14 ans et trouve les révolutionnaires «un peu outranciers». Près de quarante ans plus tard, il voit dans le slogan «CRS-SS» l’origine de bien des maux qui travaillent la France d’aujourd’hui, «haine de l’Etat-nation et détestation de l’autorité». C’est ainsi que, selon lui, «blanc et kaki associés allaient devenir les couleurs abhorrées. Par contraste, noir et brun seront adorés».


Il déteste le Mrap et la Ligue des Droits de l’Homme, pense que l’extrême-gauche dicte ses lois sur les grands débats de société. Dans les années 1990, l’avocat d’affaires (il défend Arcadi Gaydamak dans l’affaire Falcone et intervient sur le dossier des escroqueries du Sentier), qui se dit «profondément humaniste», se sent «en sympathie avec les petits vieux des banlieues, ces franchouillards [qui sont] les nouveaux juifs, livrés à eux-mêmes». Il ne supporte pas «la culture de l’excuse» et crée une association baptisée Droit à la Sécurité. Quand la France voit réapparaître des actes antisémites, son arsenal idéologique est prêt: «Tant que les antisémites se recrutaient chez les crânes rasés et à l’extrême-droite, l’ensemble du corps social descendait dans la rue; quand ils émanent des prétendus réprouvés de la société, on est dans la même gêne que pour l’insécurité.»


«C’est un néoconservateur à l’américaine qui est dans une optique sécuritaire dure», résume le politologue Jean-Yves Camus. Goldnadel se définit lui-même «de droite, même si en Angleterre je serais blairiste», n’appartient à aucun parti mais a failli se présenter à Sarcelles contre Strauss-Kahn. Débatteur exalté, il cultive les paradoxes. Il n’hésite pas à participer à des émissions de Radio-Courtoisie. «Je vais où on m’invite», se justifie-t-il. Lui qui plaide qu’on ne peut pas tout dire a défendu, «au nom de la liberté d’expression», la sulfureuse Oriana Fallaci, poursuivie pour propos racistes dans un livre où elle écrivait que «les fils d’Allah se multiplient comme des rats». En 2001, il défend également la représentante alsacienne de son association Droit à la Sécurité face à la Licra qui l’accuse d’assimiler insécurité et immigration dans un tract. «Je ne vois pas où est le problème, je vous signale que j’ai gagné», dit aujourd’hui Gilles-William Goldnadel, qui rougit un peu quand on lui rappelle les accointances de la dame avec Alsace d’abord, un mouvement d’extrême droite pour lequel elle sera trois fois candidate. M. Goldnadel a choisi ses ennemis. A-t-il seulement fait attention à ses «amis»?

Isabelle Monnin

http://www.nouvelobs.com/articles/p2123/a272992.html

 

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Edgar Morin, l’homme blessé


Il affiche un sourire lointain. Faussement imperturbable. Il a beau dire, vieux sage, qu’il voit rejaillir «le délire et la connerie humaine» déjà côtoyés dans le passé, Edgar Morin, 84 ans, flotte comme une ombre. Arrimé à son ordinateur portable, il clique frénétiquement. Là un message de soutien, ici une lettre de menaces ou des insultes. Il voudrait que la raison reprenne ses droits et que calmement l’on discute de l’article incriminé, de ces mots écrits sous le coup de l’émotion de Jénine, au plus fort de la répression israélienne contre la seconde Intifada, et jugés antisémites trois ans après par une cour d’appel incitée à la plus grande vigilance par des consignes du garde des Sceaux. «Les juifs, qui furent victimes d’un ordre impitoyable, imposent leur ordre impitoyable aux Palestiniens», avaient notamment écrit les signataires de la tribune. Il se désole, «de plus en plus de braves gens et d’antijuifs vont penser que je suis antijuif», «on me fait à la fois antisémite et traître» puisque, il se sent obligé de le rappeler, «je suis moi-même juif, mais comme adjectif, pas comme substantif: ce n’est pas cela qui me définit principalement». Il voudrait que l’on relise tous ses articles sur la question, «et pas que des passages qui, sortis du contexte, peuvent devenir vilains», songe à en faire un recueil pour laver «l’injure». Pour l’heure, il se pourvoit en cassation et ses amis tentent de faire le ménage dans la pétition de soutien au sociologue: des signataires négation-nistes ou d’extrême droite s’y sont glissés. Double peine.

Sources : http://www.nouvelobs.com/articles/p2123/a272993.html



 

 

 

 

 

 

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