L'Assemblée double la rémunération de Sarkozy, triple le budget

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Allez... on en remet un coup ! Le rédacteur de l'article ci-dessous fait comme nous, il trouve que cela n'a pas traîné. Huit jour après avoir évoqué la fameuse augmentation qui triple pratiquement le salaire de Sarkozy, elle a été adoptée -comme le traité européen- sans consulter les Français à qui le Monsieur est redevable non seulement de sa position mais aussi de son salaire. Il ne faut pas oublier ce fait pour démontrer jusqu'où pousse l'indécence et l'arrogance. C'est sur le dos du Peuple que Sarkozy s'accorde une augmentation de 140 %, ce qui lui fera environ 140 millions de centimes net tous frais payés. On n'ose même pas compter ce que coûte tout le reste. Car, croyez-le, il est bien entouré et ses serfs ne travaillent pas gratuitement. Ni ses copains.  140 millions minimum que devront payer les esclaves contribuables -mais ses patrons quand même- alors que lui refuse l'augmentation du Smic par les patrons justement. Il protège ses amis qui font leur fortune sur le dos des trimards. Il ne faudrait pas qu'ils s'appauvrissent, les seigneurs ! Nous sommes d'avis que tout le monde devrait faire grève, ne plus travailler et ne plus payer d'impôts. C'est ce qui guette la cohorte qui nous gouverne de toute façon. Sarkozy peut toujours nous embrouiller avec sa "transparence" et jouer avec les mots destinés aux imbéciles... pour nous, il n'est ni transparent, ni clair. Et nous le trouvons même de plus en plus glauque.

Et que dire de la gauche ? Ils étaient aux abonnés absents à l'heure de voter ! On voit là la grande solidarité de cette gauche, sensée représenter le Peuple, mais qui ressemble en fait au Parti démocrate US qui s'est allié aux Républicains et continue de financer les guerres destructrices d'Irak et d'Afghanistan. C'est le même schéma. Une gauche caviar dont les députés, payés par les Français, sont incapables de siéger à l'Assemblée et de voter contre un vol manifeste. Ils parlent. Bla bla bla. Nuls à gerber. Nous avons tellement la nausée devant ce spectacle affligeant que nous sommes obligés de nous museler pour ne pas devenir vulgaires. La vulgarité, voilà ce que nous inspire ce théâtre de marionnettes qui jouent les importants mais ne possèdent ni noblesse, ni sens de l'honneur. Des profiteurs. Des requins. Des rapaces. Et rien d'autre.

L'Assemblée double la rémunération de Sarkozy,

triple le budget de l'Elysée

L'Assemblée nationale a plus que doublé mardi la rémunération du chef de l'Etat et triplé le budget de l'Elysée, la majorité invoquant la "transparence" face à la gauche qui a bruyamment protesté dans les couloirs, mais s'est mise aux abonnés absents à l'heure de voter.

L'affaire n'a pas traîné. L'alignement de la rémunération du chef de l'Etat sur celle du Premier ministre a été adoptée huit jours après avoir été évoquée dans une note à l'Assemblée signée par la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy.

Dès 2008, ce dernier devrait donc toucher comme François Fillon une indemnité d'environ 19.000 euros bruts mensuels sur 12 mois (d'après les chiffres de Matignon sur le traitement du Premier ministre), contre environ 7.700 euros bruts actuels (quelque 6.000 nets).

En déplacement en Corse, M. Sarkozy, 52 ans, a égratigné son prédécesseur: "jusqu'à présent, le président de la République cumulait son salaire et sa retraite. Moi je ne veux pas de ça. Je veux de la transparence. Je veux que les Français sachent".

Au nom de la transparence, M. Sarkozy a également souhaité que le salaire du président soit fixé par la loi et que la Cour des comptes contrôle l'Elysée.

Les députés UMP ont trouvé normal que le chef de l'Etat touche autant que son Premier ministre ou que ses homologues étrangers.

Auteur d'un livre intitulé "L'argent caché de l'Elysée", le député de l'Aisne, René Dosière (app-PS), a également accepté le principe de la revalorisation, "à condition qu'on sorte la rémunération du président du budget global de l'Elysée" et qu'il n'y ait plus de "confusion" entre les dépenses publiques et privées.

"Il faudra retrouver l'attitude du général de Gaulle: il n'y a jamais eu un cuisinier de l'Elysée à La Boisserie", résidence du général à Colombey-les-Deux-églises (Haute-Marne), a illustré M. Dosière, pourfendeur de l'envol des dépenses élyséennes pendant les deux mandats de Jacques Chirac.

"Un peu indécent", "scandaleux quand les Français n'arrivent pas à joindre les deux bouts", "une insulte à la misère": dans les couloirs, devant les caméras, les députés PS et PCF ont dénoncé avec vigueur la majoration du traitement du président.

En séance cependant, il n'y avait pratiquement personne sur les bancs de gauche, à part M. Dosière.

Timidement, le rapporteur spécial nommé dans le cadre de l'examen des crédits "Pouvoirs publics", le socialiste Jean Launay, a bien trouvé "choquante" cette augmentation par rapport aux difficultés de l'ensemble des Français, avant de regagner son banc.

Autre mesure votée: le budget de l'Elysée en 2008 va passer à plus de 100 millions d'euros, contre 32,292 millions d'euros initialement prévus, grâce à une majoration de 68,5 millions d'euros.

Il s'agit de permettre à l'Elysée de rémunérer lui-même les quelque 1.000 personnes qui travaillent pour ses services, alors que la plupart émargent au budget de leur administration d'origine.

"Au total, 1.045 personnes travaillent à l'Elysée et 860 sont mises à disposition par l'ensemble des ministères. Les autres sont des contractuels de l'Elysée", a détaillé le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Roger Karoutchi.

L'Elysée doit aussi pouvoir financer ses propres dépenses de fonctionnement, à commencer par les déplacements du chef de l'Etat jusqu'alors pris en charge par les ministères régaliens (Défense, Affaires étrangères, Intérieur...).

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

 
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