La responsabilité de Daniel Bouton peut être engagée, déclare Rachida Dati
On n'a peut-être pas toutes les données mais c'est quand même un peu fort d'accuser le PDG d'une société alors que c'est un de ses employés qui a causé sa perte. On n'entend aucun média dire que Kerviel a agi de la sorte pour palper une prime de 300 000 euros ! Excusez-nous du peu...
La responsabilité de Daniel Bouton peut être engagée,
déclare Rachida Dati
La ministre de la Justice Rachida Dati a estimé mardi sur France Info que la responsabilité du PDG de la Société Générale, Daniel Bouton , "peut être engagée" dans l'affaire de la "fraude" colossale imputée au trader Jérôme Kerviel.
Mme Dati a précisé ne pas avoir "à se prononcer sur la démission de Daniel Bouton". "Je dis simplement : il est président de la Société Générale, sa responsabilité peut être engagée".
Le président Nicolas Sarkozy a estimé lundi qu'une telle crise "ne peut pas rester sans conséquence s'agissant des responsabilités", y compris au plus haut niveau.
Une crise comme celle de la Société Générale "ne peut pas rester sans conséquences" pour ses responsables, y compris au plus haut niveau, a estimé lundi le président Nicolas Sarkozy, interrogé par la presse sur le sort du PDG de la banque, Daniel Bouton.
"Quand il y a un événement de cette nature, ça ne peut pas rester sans conséquences s'agissant des responsabilités. Chacun doit s'interroger sur ses responsabilités", a déclaré le chef de l'Etat en marge d'une visite dans une université proche de Paris.
Interrogé spécifiquement sur les conclusions concernant M. Bouton, il a répondu : "Je n'aime pas porter de jugement personnel sur les gens, surtout quand ils sont dans la difficulté, mais on est dans un système où, quand on a une forte rémunération qui est sans doute légitime, et qu'il y a un fort problème, on ne peut pas s'exonérer des responsabilités".
M. Bouton, un des PDG les mieux payés de France, avait offert sa démission qui a été refusée par son conseil d'administration en annonçant le 24 janvier des pertes de 7 milliards d'euros, dont 2 liés à la crise des "subprime" et près de 5 à la "fraude" d'un trader, Jérôme Kerviel.
"Je ne veux pas compliquer les choses. Je souhaite surtout qu'on puisse assurer l'avenir de ses réseaux (de la Société Générale). Je pense à ses collaborateurs", a dit M. Sarkozy.
Sources AFP
Posté par Adriana Evangelizt