Une soirée de mobilisation pour Redeker

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Voilà la grande cause pour les communautaristes : Robert Redeker. Ah ils ont belle mine de clamer qu'ils le soutiennent pour la liberté d'expression. Alors qu'ils sont tous montés au créneau pour faire condamner Edgar Morin, en son temps. Vous pouvez donc critiquer l'Islam, les Musulmans, les Arabes à satiété mais pas touche aux crimes des dirigeants sionistes d'Israël. Tuer c'est normal et cela ne doit faire l'objet d'aucune critique. Ils ont pas honte !

Il est quand même aussi utile de savoir que les représentants du Front National s'y trouvaient également... ainsi que Dominique Strauss-Kahn par écran interposé... dixit le site sioniste Guysen :

"Mercredi soir à Toulouse, à l'initiative du Conseil représentatif des institutions juives de France, de SOS-Racisme et de l'hebdomadaire "Charlie Hebdo", un meeting de soutien a été organisé en faveur du philosophe Robert Redeker qui a publié il y a deux mois dans "Le Figaro" une tribune : "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre?". Menacé de mort par les islamistes, il est depuis protégé 24 heures sur 24 par la gendarmerie.

Au cours de cette soirée "pour la loi et le droit républicain pour la liberté d'expression", le président du CRIF Roger Cukierman a lancé : "Nous sommes tous des Robert Redeker", fustigeant "la couardise des politiques qui acceptent si facilement les menaces des fanatiques" et "l'esprit de Munich, qui pollue tous les esprits".


Selon Dominique Sopo, président de SOS-Racisme, les islamistes ont inventé le concept d'islamophobie qui veut renvoyer toute critique de l'islam à du racisme, c'est un renversement de toute logique. Nous ne nous laisserons pas impressionner".


Participaient à ce meeting le maire UMP de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, le journaliste et écrivain Mohammed Sifaoui et, par écran interposé Marek Halter ou Dominique Strauss-Kahn. Présents également, Bernard-Henry Lévy, a affirmé que son soutien est "une question de réflexe", et le réalisateur et directeur de la revue "Les Temps Modernes", Claude Lanzmann, qui a évoqué "ce sacripant de Redeker, ce philosophe : cet homme est une grande voix que l'on veut faire taire, une lumière que l'on veut éteindre."

Sources Guysen

Une soirée de mobilisation pour Robert Redeker




Toulouse. Les présidents du Crif, Arie Bensemhoun, de "SOS Racisme", Dominique Sopo, Philipe Val, Bernard-Henri Levy, Pascal Bruckner ou Alain Finkielkraut ont participé hier à une soirée de soutien à Robert Redeker, ce professeur de philosophie menacé de mort après la publication d'une tribune critique envers l'Islam.

Toulouse. Les présidents, de "SOS Racisme", ou ont participé hier à, ce professeur de philosophie après la publication d'une tribune critique envers l'Islam.

"Je ne suis pas le nouveau Salman Rushdie", a assuré mercredi 15 novembre au soir Robert Redeker, ce professeur de philosophie menacé de mort après la publication d'une tribune critique envers l'Islam dans Le Figaro le 19 septembre, lors d'un meeting de soutien organisé à Toulouse par des intellectuels et des associations militantes.


"Depuis 15 jours, je peux sortir", a confié à la presse l'enseignant traqué, physiquement présent à ce rassemblement bien que dissimulé derrière la scène. "C'est difficile car il faut demander aux autorités de sortir, de faire un tour, de me détendre, d'aller chercher le courrier."

"Je n'ai pas peur"

"Je regarde autour de moi ce qui se passe mais je n'ai pas peur", affirme Robert Redeker, qui jure qu'il ne "changerait pas une seule virgule de (son) texte si c'était à refaire". Il estime avoir "critiqué à la manière des philosophes du XVIIIe siècle une certaine forme de religion".

A l'appel d'Arie Bensemhoun, président du CRIF Midi-Pyrénées et de Bernard-Henri Levy, un collectif d'intellectuels (Mohamed Arbi, vice-président de "Ni putes ni soumises", Dominique Sopo de "SOS Racisme", Pascal Bruckner, Alain Finkielkraut en duplex, BHL) ont participé à ce meeting de soutien à la salle Mermoz de Toulouse en début de soirée.


"Il est temps de se mobiliser pour défendre la liberté et la liberté d'expression", a expliqué Arie Bensemhoum à l'Associated Press. "Le droit républicain doit régner en France." "Robert Redeker doit retrouver immédiatement sa liberté."
Philippe Val, journaliste à Charlie Hebdo, a déclaré défendre "Redeker et la liberté d'expression" en prenant part à ce rassemblement. "Néanmoins, il est responsable de ses propos et doit en assumer les conséquences."

Un "départ lent"

Interrogé mercredi soir sur France 2, l'enseignant a noté qu'après un "départ lent", la mobilisation en sa faveur "grandit chaque jour", sous l'action des organisations et des intellectuels mais également des citoyens.


"C'est très touchant, j'ai reçu des milliers et des milliers de lettres et de mails de soutien venant de ce qu'on pourrait appeler la France profonde ou les vrais gens", a-t-il confié.


"J'espère -et c'est un message d'espoir que je tiens à donner- que je serai le dernier à qui pareille mésaventure arrive", a encore affirmé Robert Redeker. Selon lui, "les Français se montrent très attachés à deux choses: à la laïcité d'une part, à la liberté d'expression d'autre part, j'ai pu en faire l'expérience".


Professeur de philosophie et essayiste, Robert Redeker doit sa situation à une tribune au Figaro intitulée "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre?" Menacé de mort, il est toujours sous protection de la gendarmerie et n'assure plus ses cours dans un lycée de la banlieue toulousaine.

Sources Nouvel Observateur

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans RACISME EN FRANCE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article