L'HONNEUR DU GENERAL PONCET EN JEU

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Alors là on est en train de nous faire tout un pataquès et de salir un général comme s'il s'était conduit pire que la soldatesque en Irak. Je suis complètement antimilitariste mais franchement, il y a quelque chose qui me chagrine. Qui est la victime ? Un assassin et un violeur. Il a tué pas moins de quatre fois et violé au moins quatre femmes. Le bouquet étant que le gouvernement de l'infâme Gbagbo a mis ce cher Firmin Mahé en prison quelques jours puis l'a relâché. Aux USA, il aurait eu la chaise électrique, la seringue, la corde, le gaz ou le peloton d'exécution, au choix... et si on l'avait livré aux femmes violées qu'en aurait-il été ? Elles l'auraient peut-être castré et je vais vous dire, je n'aurai pas pleuré. Le problème étant, dans cette affaire, que ceux qui ont éxécuté le criminel ont été pris de remords par la suite et qu'il faut bien un coupable. Alors pourquoi pas le général ? Le général qui aurait dit de prendre tout son temps pour l'amener à tel endroit en terminant par un énigmatique "Vous me comprenez." A-t-il dit "Vous le zigouillez et on n'en parle plus." ? Certainement pas. Quand on sait ce qui se passe en Côte d'Ivoire. Que les gendarmes et les policiers tuent à qui mieux mieux, torturent et violent les détenus par exemple... alors là, voyez-vous, non seulement nos soldats prennent des risques pour rien car ce pays est ingérable et on salit, en plus, l'honneur de  nos officiers. Quand on connait le racisme exacerbé par le corrompu Gbagbo envers les diverses ethnies, on imagine comment nos troupes doivent être appréciées. Sinon aurait-on relâché l'assassin et violeur Firmin Mahé ? Ca a franchement dû faire plaisir aux femmes violées qu'on le relaxe !

Le général Poncet a été placé en garde à vue dans l'affaire du meurtre de Firmin Mahé

 

Le général Henri Poncet, ancien commandant de la force "Licorne" en Côte d'Ivoire, a été placé en garde à vue, mardi 13 décembre, dans l'affaire du meurtre d'un civil ivoirien, Firmin Mahé, dans un blindé français en mai dernier. Il est actuellement entendu par la brigade criminelle de Paris.

Il s'est de lui-même présenté dans les locaux de la brigade criminelle à la suite d'une convocation des enquêteurs français. Suspendu par le ministère de la défense en octobre, le général Poncet, qui commandait en mai les 4 000 soldats français de la force "Licorne" – déployés aux côtés des casques bleus de l'ONU en Côte d'Ivoire –, est mis en cause par l'un de ses anciens subordonnés. Il lui est reproché jusqu'ici d'avoir "couvert"  le crime, mais pas de l'avoir ordonné.

UN ORDRE IMPLICITE

L'avocat du général Poncet, Me Jean-René Farthouat, a opposé mardi 13 décembre un "démenti formel" aux déclarations du colonel Eric Burgaud, mis en examen le 30 novembre pour "complicité d'homicide volontaire", qui avait affirmé avoir relayé un ordre implicite du général Poncet. "Il n'y a pas le moindre ordre implicite de cette nature donné par mon client", a-t-il précisé, ajoutant : "Je réserve les déclarations sur le fond à la juge d'instruction."

Le colonel Burgaud avait expliqué lors de sa garde à vue qu'il avait relayé, le 13 mai 2005, un ordre implicite du général Poncet en demandant à deux militaires du rang de tuer Firmin Mahé, considéré par l'armée française comme un "coupeur de routes", violeur et assassin.

Le général aurait demandé par radio au colonel Burgaud de "ramener" Firmin Mahé, interpellé dans la "zone de confiance", vers l'hôpital de Man. L'homme avait été blessé au cours d'une échauffourée avec des soldats français dans la matinée. Le général Poncet lui aurait précisé de prendre tout son temps, ajoutant : "Vous me comprenez." Le colonel en aurait déduit qu'il lui ordonnait de le tuer.

QUATRE MISES EN EXAMEN

Deux des anciens subordonnés du colonel Burgaud ont également été mis en examen pour "homicide volontaire" et placés en détention provisoire. Ils auraient étouffé Firmin Mahé en lui plaçant un sac sur la tête dans le véhicule blindé. Le chauffeur du véhicule, un militaire du rang, a lui aussi été mis en examen pour "complicité d'homicide", mais il a été laissé en liberté.

Général de corps d'armée, Henri Poncet a été suspendu de son commandement d'une des quatre régions militaires de France par le ministère de la défense le 17 octobre, juste après la révélation de l'affaire. La ministre de la défense, Michèle Alliot-Marie, lui a ensuite infligé un blâme.

Sources : LE MONDE

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans stop-antifrancisme

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