L'ADN retrouvé sur les sous-vêtements de Sophie Gravaud n'est pas celui du principal suspect

Publié le par Adriana EVANGELIZT

L'ADN retrouvé sur les sous-vêtements de Sophie Gravaud

n'est pas celui du principal suspect




D'après une source proche de l'enquête, l'ADN prélevé sur Ramiz Iseni, le principal suspect du meurtre de Sophie Gravaud, ne correspond pas aux traces retrouvées sur les sous-vêtements de la jeune fille, dont le corps a été découvert, vendredi 13 avril, sur une voie de délestage entre Nantes et Pornic.

La culotte de la victime, qui porte des traces de sperme, avait été retrouvée, jeudi 12 avril, à environ 2 km du centre commercial Atlantis à Saint-Herblain, où elle travaillait et avait disparu. Selon les enquêteurs, les traces génétiques analysées pourraient être antérieures au crime. Ils doivent poursuivre leurs investigations afin de déterminer à qui appartient l'ADN : pour ce faire, ils vont demander l'analyse génétique d'autres traces, notamment d'éléments retrouvés sous les ongles de la jeune femme.

Une autopsie pratiquée samedi a confirmé que Sophie Gravaud était morte par "étranglement", mais n'a pas permis de préciser les conditions exactes dans lesquelles la jeune femme, qui aurait subi des violences sexuelles, a été tuée.

Ramiz Iseni, un père de famille d'origine bosniaque de 46 ans, a été mis en examen, vendredi 13 avril, pour enlèvement, séquestration et détention, vol et escroquerie, et écroué. Son avocate, Amel Maugin, s'est refusée, lundi midi, à tout commentaire. La femme du suspect, d'origine libanaise, a été mise en examen pour complicité dans cette affaire, et écrouée.

La marche silencieuse à la mémoire de la jeune fille de 23 ans a rassemblé près de 4 000 personnes samedi à Nantes.

Sources Le Monde

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Crimes

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