Pas d'ADN du suspect sur les sous-vêtements de la victime

Publié le par Adriana EVANGELIZT

 

 

Affaire Sophie Gravaud :

pas d'ADN du suspect sur les sous-vêtements de la victime

Aucune trace de l'ADN de Ramiz Iseni, mis en examen dans l'enquête sur le meurtre de Sophie Gravaud, n'a été retrouvée sur les sous-vêtements de la jeune femme, découverte mercredi à proximité de l'endroit où elle a disparu dans la banlieue de Nantes, a-t-on appris lundi de source proche de l'enquête.

Les investigations se poursuivent pour tenter de découvrir à qui appartient l'ADN prélevé sur le sous-vêtement qui portait des traces de sperme et a été découvert à environ 2 km du centre commercial où Sophie Gravaud travaillait avant de disparaître le 7 avril, selon cette même source.

Selon les premiers résultats de l'autopsie "il y a suspicion d'agression sexuelle" mais parler de viol, "aujourd'hui c'est prématuré", a déclaré lundi en début de soirée l'avocat de la famille de Sophie, Me Loïc Cabioch.

L'avocat avait accompagné un peu plus tôt la famille de Sophie auprès du juge d'instruction où ils se sont portés partie civile.

"Un certain nombre de vêtements sont toujours en cours d'analyse" car "il y a d'autres traces d'ADN sur d'autres vêtements", a relevé l'avocat.

"Les investigations continuent pour savoir exactement par qui, quand et comment est survenue la mort de Sophie Gravaud", a précisé l'avocat.

Les investigations ont notamment continué lundi sur l'expertise des images de vidéosurveillance de la station service où Ramiz Iseni a été repéré à 01h33 dimanche matin accompagné d'une autre personne pour effectuer un plein de carburant à l'aide de la carte bancaire de Sophie, a-t-on appris de source proche du dossier.

Le corps partiellement dévêtu de la jeune vendeuse de 23 ans a été découvert vendredi sur une voie de délestage entre Nantes et Pornic, à 8 km du lieu de la disparition.

Ramiz Iseni, un père de famille d'origine bosniaque de 46 ans, a été mis en examen vendredi pour enlèvement, séquestration et détention, vol et escroquerie, et écroué. Sa femme a été mise en examen pour complicité dans cette affaire et écrouée.

L'homme, interpellé près de Lyon deux jours après la disparition de la jeune femme, était déjà poursuivi pour agression sexuelle sur mineur mais laissé en liberté surveillée avec interdiction de sortir de Loire-Atlantique.

Une autopsie pratiquée samedi a confirmé que Sophie Gravaud était morte par "étranglement", mais n'a pas permis de préciser les conditions exactes dans lesquelles la jeune femme a été tuée.

Environ 4.000 personnes ont défilé silencieusement en la mémoire de Sophie samedi à Nantes à l'appel de ses proches.

Sources La Croix

Porté par Adriana Evangelizt

Publié dans Crimes

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