Un nouveau test d'ADN fait progresser l'enquête

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Un nouveau test d'ADN fait progresser l'enquête

De nouvelles analyses ont permis d'établir un lien entre Sophie Gravaud et l'homme soupçonné de son enlèvement. Le point en texte et en vidéo.

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L'étau se resserre dans l'enquête sur la disparition de Sophie Gravaud dont on a retrouvé le corps, vendredi, à Bouguenais, au sud de Nantes, en bordure d'une route à quatre voies. Hier, l'analyse d'une trace ADN sur l'un des vêtements de la victime, découverte mercredi dans un fossé près de son lieu de travail, a permis de faire progresser l'enquête.

Il établit un lien scientifique avec l'homme soupçonné de son enlèvement. Plus précisément Ramiz Iseni ou sa lignée paternelle. L'échantillon prélevé est masqué par la présence de l'ADN de la victime. « On n'a qu'une photo floue », indique Me Loïc Cabioch, avocat de la famille de Sophie Gravaud. L'analyse génétique permet d'identifier seulement la lignée paternelle, c'est-à-dire le chromosome Y transmis de père en fils. « Aucun élément dans l'enquête nous permet de soupçonner quelqu'un d'autre », précise Me Loïc Cabioch. « Le taux de probabilité qu'il s'agisse de son ADN est élevé », confirme une autre source judiciaire.

Les analyses se poursuivent

Ramiz Iseni, Bosniaque âgé de 46 ans, reste mis en examen et écroué pour « enlèvement, séquestration et détention arbitraire » et «« vol et escroquerie ». Depuis son interpellation à Bourgoin-Jallieu, près de Lyon, mardi dernier, l'homme nie avoir croisé le chemin de la jeune femme. Il avait été retrouvé grâce au téléphone portable de la victime qu'il utilisait. Il a toujours dit l'avoir acheté à un inconnu.

Les enquêteurs le soupçonnent d'avoir fait le plein d'essence près de Nantes avec la carte bancaire de Sophie Gravaud, dans la nuit de sa disparition. Son épouse, mise en examen pour complicité, détenue à la maison d'arrêt de Nantes, avait demandé un délai pour sa défense. Son placement en détention provisoire a été confirmé, hier matin, par le juge des libertés et de la détention.

Les analyses, nombreuses, se poursuivent. De multiples prélèvements ont été réalisés sur les vêtements et le corps de la jeune femme. L'ADN recueilli sur le sous-vêtement de Sophie Gravaud s'est révélé être celui de son petit ami. Dans quelques jours, lorsque tous les résultats seront connus et comparés, le juge d'instruction nantais prendra la décision de réentendre - ou pas - les suspects, et de compléter éventuellement leur mise en examen.
Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Crimes

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